La spécificité du coaching en entreprise

Aujourd’hui, le métier de coach est en plein essor. Il reste cependant peu encadré, ce qui peut amener à une opacité du marché, voire des dérives.

En conséquence, le risque de se retrouver dans les mains de soi-disant professionnels qui ne disposent pas des compétences nécessaires est grand.

Le coaching en entreprise réalisé par des professionnels suit des règles précises et rigoureuses.

ICF (International Coaching Federation) œuvre aujourd’hui dans le monde entier pour protéger coaches et clients, et être la gardienne du sérieux et de l’expérience des professionnels qui y sont affiliés.

L’un des enjeux pour l’association est d’informer, d’éduquer les clients et les prescripteurs de coaching à propos des bienfaits de cette approche et d’insuffler une culture du coaching au sein des organisations.

Il existe de multiples définitions et plusieurs applications pour le coaching.

Le coaching trouve son origine dans le monde sportif et le premier parallèle que nous pouvons faire avec le coaching en entreprise est celui du «développement de la performance, une maximisation du potentiel par l’acquisition de compétences nouvelles ou de changement de comportements qui vont avoir un effet durable, visible et mesurable».

Le coaching va s’appliquer au niveau individuel (dirigeants, développement du leadership, prise de fonctions managériales, compétences comportementales) et au niveau collectif (coaching d’organisation, cohésion d’équipe, team coaching).

Le coaching va également accompagner de manière transversale les thématiques qui concernent l’évolution, voire la survie de l’entreprise et de son capital humain dans un monde turbulent: attitudes face aux changements, parfois liés à la digitalisation, gestion de la diversité, innovation, etc.

Ce qu’est le coaching, ce qu’il n’est pas

Face à l’absence de cadre légal à l’heure actuelle, ICF a élaboré un code de déontologie qui définit notamment les modalités d’intervention de la profession, les règles éthiques et de confidentialité applicables et les conflits d’intérêts qui peuvent surgir. Les membres d’ICF y adhèrent sans réserve.

Le coach agit dans une logique de partenariat, il n’apporte ni de réponse, ni de solutions préétablies aux questionnements de son client.

Le coach l’accompagne sur son propre chemin d’amélioration, sans jamais proposer, décider ou faire à sa place.

Le coach éclaire, provoque, stimule et aide sa progression.

Coaching et psychothérapie:

Le coaching en entreprise se concentre sur le développement de la performance future et ceci de façon durable. L’interférence de difficultés liées au passé de la personne sera adressée (préalablement ou en parallèle) à un professionnel compétent en la matière.

Coaching et consultance:

Le consultant est appelé pour son expertise technique. Il analyse, donne des conseils, émet des recommandations et apporte des solutions.

Coaching et formation:

Le formateur transmet un savoir, des connaissances. Le formateur sait, le client est en position d’apprenant.

Quand et comment intervient le coach?

Le coaching en entreprise est la plupart du temps «prescrit» par les Ressources Humaines sur avis du manager. Dans ce cas, la relation de coaching va être formalisée dans un contrat  formel entre la DRH, le manager, le coaché et le coach.

Ce contrat est fondamental puisqu’il va définir le contexte, les objectifs poursuivis par le client et le cadre professionnel et relationnel qui unit les parties.

La référence au cadre déontologique, les préoccupations éthiques du coach font partie du contrat.

Pour refaire le parallèle avec le sport, et pour mesurer la performance ou les résultats à atteindre soit par individu ou par une équipe, il est nécessaire d’être concret et clair quant aux indicateurs et instruments de mesure de cette performance, ainsi qu’aux délais de réalisation.

Source : La spécificité du coaching en entreprise | Paperjam News